Maudit soit le téléphone
20 juillet 2016
Il fut un temps où l’on pouvait meubler sa solitude. Remplir d’espoir ces parenthèses tristes qui s’étirent à mesure que s’égrènent les jours, les heures et les minutes d’une vie généreusement tendue vers l’autre, tendue vers son absence qui se dessine, s’accentue jusqu’à devenir étouffante, pénible. Des épopées romantiques, de la musique lente et mélancolique, l’on fabriquait des pansements pour son cœur endolori. L’imagination se substituait au réel. Un réel…